mardi 28 février 2017

Budget 2017 rejeté

Nous demandons un conseil communal extraordinaire

Le conseil communal doit se réunir le plus rapidement possible pour entendre la majorité PS-MR sur le rejet par la Région wallonne du budget communal et sur les conséquences pour la population athoise.

Nous prenons acte du rejet du budget extraordinaire 2017 par la Région wallonne. Nous n’avons eu de cesse ces dernières années de mettre en garde la majorité contre les effets néfastes de sa politique dépensière. Après avoir systématiquement dépassé les balises d’emprunt autorisées par la Région, le Collège communal voit aujourd’hui le couperet tomber. Les exigences formulées par le nouveau Ministre des Pouvoirs locaux sont désormais autant de menaces pour l’emploi communal, les subsides aux associations et les investissements prioritaires et nécessaires.

Nous constatons par ailleurs que le Collège communal a fait montre d’un manque flagrant de transparence en cachant la vérité au Conseil communal réuni samedi dernier. Jamais il n’a été question alors de rejet du budget. Au contraire, il a même été dit que le budget avait été approuvé par la Région… En ne transmettant pas le courrier du ministre aux conseillers communaux, le Collège communal n’a pas respecté la loi.

Nous avions fustigé ce même manque de transparence lors du débat sur le budget en décembre dernier. Malgré nos demandes répétées, le Bourgmestre avait alors sciemment refusé de transmettre au Conseil communal une pièce essentielle du budget (le tableau de bord pluriannuel). Etant donné les perspectives négatives qui y apparaissent (déficit à l'exercice 2018...), nous comprenons pourquoi on a refusé de nous transmettre l'information. Devant ce refus d’appliquer les règlements, nous avons déposé un recours auprès du ministre des Pouvoirs locaux. Le recours est actuellement instruit. Nous en attendons les conclusions.

Nous venons d’écrire au Collège pour demander la transmission sans délai de l’arrêté du ministre sur le rejet du budget à l’ensemble des conseillers communaux et la convocation dans les délais légaux d’un conseil communal qui se penchera sur les actions qui devront être mises en œuvre par la majorité pour répondre aux exigences de la tutelle et leur impact sur le citoyen et sur les générations futures.

Ronny Balcaen et Jessica Willocq
Conseillers communaux Ecolo

Bref retour du Conseil communal du 25/02/2017

Petit retour, après ce CC du 25/02,
- Point 3 : Notons le renouvellement de la convention de partenariat entre l'asbl Inclusion  (anciennement AFrAHM) et le service espaces verts de la Ville qui permet à des adultes présentant une déficience intellectuelle modérée d'être inclus dans une activité sociale et valorisante. Le bilan est positif, nous félicitons ce partenariat.

- Point 12 : modification du bail emphytéotique - carrière de Maffle.
Lors du CC du 28/11 dernier, nous nous étions abstenu car il ne nous semblait pas clair; de plus, ce point étant lié au projet de revitalisation du site des carrières de Maffle, dont nous avons juste approuvé l'avant-projet et qui n'a pas encore été soumis au CC pour approbation.
Lors de ce CC, nous vous avions demandé d'avoir une vue globale sur l'ensemble du projet. Cela n'a pas été fait, nous restons donc sur nos positions et nous abstiendrons.

- Point 14: Réparation de la lisse de protection Pont d'or, au bord du canal Ath-Blaton.
Nous voterons contre ce point, en effet, il n'a pas été inscrit au budget. De plus, les crédits ne sont pas suffisants... De nouveau, on nous soumet un point en invoquant la dangerosité et l'urgence, nous dénonçons un manque de prévision dans le budget.

-Point 18 : Rénovation des sanitaires à Georges Roland.
Nous ne sommes pas revenu sur le fait qu'il est effectivement nécessaires de rénover les sanitaires de l'école G.R. Nous pensons d'ailleurs qu'il serait bon de faire le tour de nos implantations afin de relever le cadastre de ce qu'il reste à faire et de l'échelonner.
Mais nous notons que le budget s'élève à plus de 67 000€, nous nous sommes donc étonnés qu'aucun subside auprès du Fond des bâtiments scolaires ou via la campagne de la Fondation Roi Baudouin "Ne tournons pas autour du pot" n'ait été obtenu.
En effet, nous pensons que c'est également l'occasion d'en faire un réel projet d'école. En effet, l'asbl Question santé a lancé une campagne qui s'appelle "Ne tournons pas autour du pot" qui propose différents outils afin de faire de la rénovation des sanitaires un vrai projet d'école qui met les enfants au centre et implique les enseignants, le personnel d'entretien, les services PSE, PMS. Un projet qui offre de nombreuses potentialités pédagogiques et créatives.
D'autres pistes sont également possibles pour une école durable, via https://www.renovermonecole.be/fr, il nous semble important de prendre en compte le bien-être de nos enfants, de prendre en compte des critères environnementaux (isolation, économie d'eau, peinture sans solvants...). Nous aimerions que tout ceci soit pris en compte également.
Malgré la réponse du Bourgmestre, qui nous dit que l'on ne nous a pas attendu pour cela, aucune ligne dans le projet qui nous a été soumis. Il justifie le non subventionnement parce que ce sont les sanitaires qui servent également pour d'autres événements à la salle G.R.
Nous lui avons bien répété, nous avons une totale confiance dans le corps enseignant et la direction de GR, mais n'ayant relevé aucun de ces points de les documents proposés, nous ne pouvons savoir si ces pistes ont bien été envisagées.
Il nous semble qu'il y aurait sûrement moyen de lancer une campagne, autour de l'utilisation des sanitaires, plus concertée et réfléchie au sein de nos écoles communales...

vendredi 24 février 2017

Question orale d'actualité à l'enquête sur le carsharing (système de voitures partagées). 29/01/2017



Ath, le 29/01/2017

Monsieur le Bourgmestre,
Madame et Messieurs les Échevins,

Dans le N°141 de la Vie Athoise, c'est-à-dire de juin 2016 (p.13), nous avions pris connaissance d'une petite enquête visant à évaluer l’intérêt des athois pour le système de carsharing Cambio.
Pour Ecolo, ce système a de nombreux avantages, tant au niveau économique, qu'écologique.
Il permet aux personnes n'ayant pas besoin d'un véhicule quotidiennement d'en partager un en fonction de leurs besoins. Cela permet de réduire le nombre de voitures en circulation sur nos routes et donc de résoudre certains problèmes de parking, d'embouteillages, et diminuer ainsi les émissions qui en découlent (CO2, particules fines). Vu le mauvais bulletin belge en matière de qualité de l'air, c'est également un aspect non négligeable (maladies respiratoires en augmentation).
Il permet aussi aux personnes qui n'ont pas les moyens de se payer un véhicule propre d’accéder à plus de mobilité. Aujourd'hui, en effet, l'essentiel n'est plus d'avoir une voiture mais de pouvoir se déplacer.
Pour exemple, dans une commune comme Ciney, l'expérience a remporté un vif succès depuis 2009. En 5 ans, le nombre d'abonnés au carsharing n'a fait qu'augmenter. En 2014, une seconde station a été mise à disposition des utilisateurs.

Bref, vous l'aurez compris, nous voyons de multiples intérêts à ce système afin de diversifier l'offre de mobilité sur notre commune. Nous aimerions savoir si vous disposez à présent des résultats de cette enquête et si oui, pouvez-vous nous les communiquer ? Nous aimerions également connaître les intentions de la Ville en la matière.
Dans sa réponse, le bourgmestre a détaillé les résultats de l'enquête. Les formulaires rentrés à la Ville n'ont pas été nombreux mais ils reflétaient néanmoins un intérêt pour le système. Faut-il relancer l'enquête? Nous proposons plutôt qu'on avance maintenant sur ce projet et qu'on le concrétise au plus vite. Ce qui fonctionne déjà à Ciney, Gembloux, Mons ou Wavre peut aussi réussir chez nous !


Question orale d'actualité à Madame et Messieurs les Membres du Collège Communal relative à l'accueil des sans-abris sur la commune. 28/11/2016


Ath, le 28/11/2016

Monsieur le Bourgmestre,
Madame et Messieurs les Échevins,

L'hiver étant à nos portes et les températures en baisse, nous sommes préoccupés par la mise en place du plan Grand Froid 2016-2017.
En effet, nous avions l'année passée (CC du 30/10/2016), eu connaissance de l'ouverture d'un accueil provisoire des personnes sans-abri sur notre commune d'Ath. Nous avions soulevé à l'époque l'importance pour nous que ce travail se réalise conjointement avec le CPAS et encadré par des travailleurs sociaux spécialisés . Car c'est une problématique sociale particulière et spécifique.
Depuis, 8 logements ont bien été mis à disposition de ces sans-abris, c'est une bonne chose.
Mais qu'en est-il aujourd'hui ?
Notre Consœur au CPAS d'Ath a posé la question de la mise en place du plan grand froid 2016-2017pour cet hiver (lors du CAS du 25/10/16) et on lui a répondu que le CPAS attendait les directives communales. Et qu'en attendant, le CPAS proposait du café en journée, mais qu'en est-il de la mise en place du numéro d'urgence ?
Qu'en est-il aujourd'hui du suivi des sans-abri sur notre Commune ?
Nous avons été interpellé par quelques personnes, qui nous disent encore voir des personnes sans-abris ou tout du moins très précarisées (ayant peut-être un logement, mais errant en rue) sur notre entité. Notre Conseillère a été témoin d'une demande d'aide d'un jeune homme récemment. Même si ils ne sont pas très nombreux (moins d'une dizaine), cela pose question.
L'année passée, suite au conseil communal, la commune avait annoncé l'engagement d'un travailleur social ainsi que la mise en place d'un suivi, qu'en est-il ?
Qui prend en charge les personnes précarisées à Ath ? Le CPAS ou le Service logement de la Ville ?
Vous aviez objecté que la plupart de ces personnes ne « provenaient » pas directement de la commune, mais de communes avoisinantes et que vous aviez pris des contacts avec les différents bourgmestres. Une solution plus structurelle a-t-elle été mise en place ? Quelle est la méthodologie de travail actuellement ?

Je vous remercie pour vos réponses.
Réponse de Monsieur le Bourgmestre : "Je vais à la fois vous répondre et confirmer un peu.  Le plan "Grands Froids" qui a été arrêté l'année passée est donc reconduit de la même manière.  Il entrera en vigueur le 1er décembre prochain.  Il porte sur différents volets.
Prenons tout d'abord les sans-abris.  J'ai interrogé M. le Commissaire de Police qui est présent ici en séance, qui me dit, selon nos Inspecteurs de quartier et selon ce qu'on nous rapporte, qu'il y aurait aujourd'hui, sur le territoire athois, deux sans-abris : un dont nous ne connaissons pas l'identité et qui ne semble pas provenir de notre commune, et un autre qui refuse l'offre qui lui est faite et qui lui a déjà été faite de gagner l'abri qui se trouve toujours au Service Incendie et qui peut accueillir convenablement six personnes.  Tout est prêt pour accueillir six personnes et s'il y en avait davantage, il va de soi que les mesures sont prêtes pour aller au-delà.
En ce qui concerne les sans-abris et précarisés de l'an dernier, l'initiative que nous avons prise, celle de  prendre en location un immeuble et puis de le sous-louer aux personnes qui, durant l'hiver, ont passé le temps dans l'abri collectif, ces personnes, pour la plupart, sont toujours présentes dans ces huit logements. Pour la plupart, c'est-à-dire au nombre de cinq.  Trois ont quitté et les trois sont partis dans leur commune d'origine.  Je vous avais fait état à l'époque de demandes auprès des Bourgmestres respectifs.  Ces Bourgmestres n'ont pas réglé l'affaire, elle s'est réglée de par eux-mêmes, ils sont retournés soit à Leuze, soit à Lens et le troisième, je ne me souviens plus.  Donc, nous avons entre-temps, dans ces huit logements, là où il y avait des emplacements libres, fait face à des demandes d'urgence et ce, en accord toujours avec le CPAS.
Pour ce qui concerne le plan "Grands Froids", c'est une coordination très étroite qui est conduite entre le Plan de Cohésion sociale, entre le Service Logement de la Ville, les services de Police et surtout, le CPAS qui avec ses travailleurs sociaux et au-delà, si cela était nécessaire, avec d'autres intervenants, fait en sorte que ces personnes ne soient pas laissées à la rue et qu'elles soient suivies.  Je prends le cas des 5 personnes qui restent parmi les 8 qui étaient initialement à la rue de Gand.  Ces 5 bénéficient aujourd'hui d'un revenu d'insertion socio-professionnelle ou ils sont à la mutualité, ou en tout cas aidés par le FOREM.  En ce qui concerne les tentatives d'intégration qui ont été faites auprès de ces personnes, je dois bien avouer qu'elles ont été vouées à l'échec non pas par l'incompétence des services du CPAS, ni ceux du Service Logement, mais vraisemblablement par un manque de bonne volonté de ces personnes de s'inscrire dans les circuits du travail.  Il faut dire que malgré les insistances qui ont été faites, ces personnes trouvent qu'elles sont bien ainsi, qu'on a réglé leurs problèmes (ce qui est un peu simple tout de même).  Ils ont un logement correct, le montant du loyer n'est pas très élevé (300 - 325 euros) et donc, malgré les tentatives qui ont été faites, la réintégration au sein du circuit du travail a été jusqu'à présent vouée à l'échec.  Il faut dire ce qui est.  Je ne crois d'ailleurs pas qu'ils soient facilement "récupérables" si je puis dire.
Concernant les autres services, cela suppose aussi que les gens puissent se mouvoir et à ce niveau-là, nous avons mis les Services techniques de la Ville en état de veille.  Nous avons 5 lames chasse-neige car il peut y avoir des situations semblables dans les hameaux et dans les villages, il n'y a pas qu'au Centre-Ville.  En ce qui concerne les trois sableuses, elles sont prêtes à intervenir et les stocks sont tels que nous puissions intervenir une dizaine de jours, la commande étant passée pour ramener le sel s'il se faisait besoin.
Une initiative de la Ville, celle qui a été prise par le Collège, vous l'avez certainement suivie, c'est celle d'octroyer (et on ne souhaite pas en faire une publicité exagérée car ce n'est pas pour cela qu'on l'a fait) une subvention exceptionnelle à Saint-Vincent de Paul qui est une ASBL bien rodée, avec beaucoup de bénévoles, qui connaît bien le terrain comme d'autres d'ailleurs.  Un montant de 10.000 euros complémentaire aux 3.000 qui étaient accordés a été octroyé et cela pour faire face notamment au surenchérissement des matières premières, alimentaires ou vestimentaires, ou encore pour permettre de financer certains services quand on sait que le nombre de ménages qui aujourd'hui frappent à la porte de St-Vincent de Paul, est tout de même plus important que le nombre qui était connu l'année dernière.  Vous savez que St-Vincent de Paul n'agit pas sans que les Instances du CPAS ne soient amenées à vérifier si tel ou tel demandeur est véritablement quelqu'un qui est en situation d'urgence.  En ayant ajouté 10.000 euros et en recherchant, comme je l'ai déjà fait pour un véhicule qui a été octroyé à travers le fonds Lemay, un second véhicule qui devrait être décerné à St-Vincent de Paul prochainement, on a fait un pas.
L'autre pas est celui de l'organisation de l'opération "Chaleur au coeur".  C'est  une opération à laquelle j'ai et nous avons réfléchi et qui consiste à organiser à partir de la cantine scolaire, trois jours par semaine, deux jours au début, trois jours par la suite, dès le 8 ou le 10 décembre prochain, des repas délivrés à la Maison paroissiale d'un côté, et de l'autre au local intergénérationnel, voire au Chalet des Pensionnés.  Ces repas seront conçus bénévolement par des agents qui sont en place chez nous.  Nous profiterons de la camionnette qui délivre déjà ces repas présentés la cantine de l'école Georges Roland et qui sont distribués dans certaines de nos écoles, pour avec quelques bacs réchauffeurs, être conduits aux lieux de consommation.  Le tarif sera de 1 € ou 1,2 € (il n'est pas encore tout à fait fixé).  Chaque personne qui ne recourt pas nécessairement au CPAS, pourra y venir et si l'expérience est concluante, elle sera poursuivie toute l'année parce que les personnes manquent parfois de liens entre elles.  C'est bien de dire toujours "ensemble", "faisons", ici c'est une opération que l'on conduit pas seulement pendant les périodes de grands froids, mais nous l'espérons sur toute l'année parce que des personnes sont isolées, ont parfois 70 ans et trouvent bien, après l'enquête qui a été faite, de pouvoir se rencontrer autour d'un repas.  Ce qui leur sera demandé, je sais que c'est difficile, mais j'ai vu les autorités ecclésiastiques à ce propos, c'est bien sûr de nettoyer, de faire la vaisselle et nous espérons, à travers cela, créer un autre climat relationnel dans certains coins de notre Ville.
Voilà principalement, je profite de l'opération Grands-Froids qui dure tout l'hiver, pour vous faire un peu le résumé des différentes opérations menées.
Vous demandez ce qu'il en est de l'assistant social. Nous avons dit, à un moment donné, que nous allions le recruter, mais nous avons préféré travailler avec le Plan de Cohésion sociale où nous avons recruté un animateur complémentaire et augmenté le temps de travail de Mme FLEURY que vous connaissez vraisemblablement, ce qui équivaut.  Au-delà avec le renforcement au niveau de la société "L'Habitat du Pays Vert" où nous avons désigné récemment une référente sociale, nous venons de recruter une assistante sociale complémentaire au-delà de ce que la Société wallonne et le Ministre du Logement nous conseillaient de faire.  Donc, globalement pour ce qui est l'aide sociale en tant que "main-d'oeuvre", le CPAS conserve ses services et je les remercie d'ailleurs pour la qualité de leurs prestations.  Sur un autre plan, la Ville à travers ses services, comme le CPAS, renforce le tissu social et l'Habitat du Pays Vert qui gère quelque 800 logements sur le territoire de notre Ville et généralement certaines personnes qui habitent là rencontrent des difficultés, mais à travers le renforcement de l'assitance sociale et de la référente sociale, nous pensons que pour une petite ville, en quelques mois, ce sont des pas significatifs qui sont faits pour tenter de venir en aide.
J'oublie aussi l'intervention de l'ALE qui a décidé par la voix de son Président, M. Albert DUTILLEUL, et sa Directrice ainsi que son Conseil, d'offrir à St-Vincent de Paul ou à l'unité qui préparera les repas, des ALE qui souhaitent réaliser une aide envers les personnes qui sont encore plus précarisées qu'elles-mêmes.  Nous le remercions pour cet apport intéressant.
Nous tenterons, dans le cadre des repas, à faire appel à des producteurs locaux en matière de pommes de terre, de pain, etc.  Nous allons tenter, comme pour nos cantines scolaires d'ailleurs, de faire appel à tout ce qui est productions locales et les introduire au sein des mets et repas.
Je vous remercie". M. Duvivier.