lundi 25 septembre 2017

Eclairage public Plan Lumière

Lors du CC du 22/09, nous avons également interpellé la majorité quant à son "plan lumière", en effet, nous avons demandé s'il ne serait pas plus judicieux d'attendre 2020 et par la même occasion de proposer un plan lumière qui prenne mieux en compte les préoccupations des femmes, des personnes âgées et des personnes à mobilité réduite.
En effet, un article Belga du 14/09/17 relate que "le gouvernement wallon a marqué jeudi son accord pour l'utilisation de la technologie LED pour l'ensemble de l'éclairage communal au sud du pays, sans impacter les financièrement les communes." [...] "De 2020 à 2030, les gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) ORES et RESA remplaceront - au rythme de 60 000 par an- les quelques 585 000 luminaires publics communaux." (https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_gouvernement-wallon-dix-ans-pour-passer-a-l-eclairage-public-au-led-dans-les-communes?id=9708958)
En anticipant, ne perdons-nous pas de l'argent ?

A ceci, le Bourgmestre nous a rétorqué, sceptique, que l'on verrait bien cela en dehors des "effets d'annonce"... Et que M. Denis reposerait la question directement au Parlement Wallon prochainement afin de nous infirmer ou confirmer cela... à suivre donc...

Notre proposition était en effet de pallier au plus urgent (si vraiment les luminaires étaient cassés et posaient un souci de sécurité) mais d'attendre 2020 pour la suite, ceci afin d'épargner les finances communales. De plus, pour Ecolo ce serait également l'occasion d'innover en réalisant un réel "plan lumière" qui tienne compte des perceptions des personnes les plus sensibles. En incluant le regard des femmes sur l'aménagement de l'espace public.
Nous nous sommes expliqué ainsi (reprenant le rapport de Nicole Van Enis http://www.barricade.be/sites/default/files/publications/pdf/2016-la_place_des_femmes_dans_l_espace_public.pdf ): "Les femmes et les hommes ont une façon différente d’appréhender l’espace public. Le sentiment d’insécurité des femmes devrait systématiquement faire l’objet d’attentions particulières de la part des architectes urbanistes. Cette manière d’envisager les aménagements ne coûte pas plus cher et augmente le bien-être de tous et toutes, pas seulement des femmes jeunes et en bonne santé mais aussi des personnes âgées des deux sexes et des personnes à mobilité réduite." [...] "Si nous rendons l’espace plus confortable et attractif pour les femmes, il le sera pour tout le monde !"

Des associations féministes ont imaginé d’organiser des « marches exploratoires » au cours desquelles des idées d’aménagement souhaitables sont collectées. [Namur été la première ville belge à intégrer la problématique du genre dans les futurs aménagements d'espaces publics. Le projet a été lancé en 2015 et a permis d'identifier les lieux/quartiers prioritaires pour garantir une meilleure sécurité aux habitantes (http://www.dhnet.be/regions/namur-luxembourg/namur-plus-sure-pour-les-femmes-58c188a2cd70a15c9a096119)]. Ces groupes de femmes ont noté les lieux qui leur paraissent plus dangereux, les points positifs et négatifs de l’aménagement urbain afin d’adresser des recommandations aux autorités de la ville."


"La vérification du bon fonctionnement ou l’augmentation de points d’éclairage public ou encore la lutte contre les dépôts d’ordures clandestins c’est à dire une ville bien éclairée la nuit, sans espaces obscurs, sont des éléments qui aident les femmes à se sentir en sécurité." "Dans son étude, Marylène Lieber (in "le sentiment d'insécurité au prisme du genre" - repenser la vulnérabilité des femmes dans les espaces publics"-2011) indique que pour la plupart des femmes, sortir seule le soir nécessite une série de précautions, certaines formes de comportement, de mise en place de stratégies pour éviter ce qu'elles considèrent comme dangereux." Sentiment différent de celui ressenti par les hommes. "Ce sentiment de peur -écrit-elle- a une incidence notoire sur la mobilité et l'autonomie des femmes quels que soient leur âge et leur catégorie sociale. Il est question ici de légitimité pour les femmes de se trouver dans l'espace public." [...]


Nous avons proposé de ne pas acheter les projecteurs de mise en valeur des bâtiments, de plus, non essentiel dans l'immédiat, notons également que "certains éléments comme les éclairages provenant du sol éblouissent les victimes en cas d'agression et sont donc souvent déconseillés pour rendre les espaces plus sûrs." Mais ici encore, le Bourgmestre ne donne pas foi à nos arguments, prétextant que l'on a toujours fonctionné de la sorte....
Pourtant, ce genre d'expérience nous semble possible et réaliste afin d'avoir un espace public où chacun se sent en sécurité et par la même d'avoir une attention à l'autonomie de tout un chacun.

Soutien au lancement d'une monnaie locale et citoyenne : le SolAToi

Ce 22/09, lors du conseil communal, Ecolo Ath a tenu à soutenir la création d'une monnaie locale complémentaire, levier de la transition écologique, permettant d'orienter les comportements vers une consommation durable. En effet, le principe d'une monnaie locale est de permettre une relocalisation de l'économie et de soutenir l'emploi local en renforçant les interactions entre les citoyens et les commerçants/producteurs locaux. Nous avons toujours plaidé le soutien des circuits courts et le SolAToi est un outil de réappropriation de l'économie locale par les habitants. C'est également un moyen de sensibiliser à d'autres enjeux environnementaux et nous félicitons cette démarche citoyenne.
Il ne doit pas y avoir ici de volonté d'ingérence dans la gouvernance de cette initiative citoyenne mais bien d'être là plutôt comme soutien et surtout pour le suivi, via l'Agence de Développement Local, puisqu'il ne s'agit pas uniquement de lancer cette monnaie, il faut aussi la rendre pérenne. (Par ailleurs, nous savons que ce genre d'initiatives bénéficie également du soutien de Financité).
Dans cette optique, afin de renforcer cette initiative, de la soutenir et également pour motiver la population athoise à se lancer, nous avons proposé d'aller un cran plus loin en demandant qu'une partie des jetons de présence des conseillers communaux (en ce y compris le collège) soit rétribué en SolAToi avec accord des intéressés.
Cette requête a été suivie par la majorité socialiste.

N'oublions pas également que la ville pourra soutenir cette initiative en proposant des comptoirs de change au sein de ces différentes institutions (bibliothèque, commune, ADL, MCA, cpas,...)

Pour mieux comprendre quelques vidéos :
https://vimeo.com/123823500
Une sur l'expérience de l'Epi et du Voltî https://www.tvlux.be/video/info/economie/volti-epi-des-monnaies-locales-pour-soutenir-l-economie-locale-_24176.html


lundi 26 juin 2017

Courrier concernant la demande de permis d’urbanisme de la Province du Hainaut pour la création d'une salle de sport ayant trait à un immeuble Rue Paul Pastur


Voici la copie du courrier envoyé le 11/06/17 :

"A l'attention du Collège communal et du Service urbanisme de la Ville d'Ath,

Concerne : demande de permis d’urbanisme (article127) de la Province du Hainaut ayant trait à un immeuble sis à 7800 Ath, Rue Paul Pastur, 11 - cadastré 1 ère division section C parcelle 82 B 3.

Nous souhaitons par ce courrier, rejoindre certaines interrogations faites par les riverains, à savoir :

Au niveau de la mobilité :
Quel est le plan de circulation prévu pour la voirie arrière entourant le projet ? Vu les problèmes de mobilité déjà fort présents à la Chaussée de Mons aux heures de pointe.
Est-il nécessaire de créer une route pour les automobiles ? Ne serait-ce pas suffisant de prévoir un accès uniquement pour les piétons et les cyclistes ? Quelle sera l'utilité de cette voirie ?
Nous rejoignons la crainte des habitants concernant la sécurité des "usagers faibles" sur la chaussée de Mons.

Au niveau de l'environnement :
Le projet nécessiterait l'abattage de haies et de 19 arbres, ceci perturbera l'écosystème, et la petite faune qui y vit aujourd'hui, en plus de dénaturer esthétiquement le site.
N'est-il pas possible d'envisager d'autres pistes ?
Ce projet, avec la route, risque d'augmenter le taux de nuisances sonores (déjà importantes) et donc de diminuer la qualité de vie des habitants alentours, cela a-t-il été pris en compte ? Et si l'on ajoute à cela les nuisances sonores de la salle de sport en elle-même, sera-t-elle isolée ? Quels seront les horaires d'ouverture prévus ?

Au niveau de la démocratie locale :
Quelle est la liste des riverains qui ont été informés de l'enquête publique ? En effet, l'affichage public est situé à un endroit peu visible et le délais de réaction est fort court.
Pourquoi ne pas consulter les riverains avec les autorités provinciales préalablement afin de favoriser le dialogue et de permettre à chacune des parties de trouver ensemble une solution la plus satisfaisante dans l'intérêt commun ?
A qui sera destiné cette salle de sport ? Uniquement aux étudiants de l'école d'horticulture athoise ou ouverte à la population ou autre ?

Nous vous remercions de joindre ces questions au dossier pour la province et de nous tenir informé de la suite de ce dossier.
Veuillez agréer, Mesdames et Messieurs les membres du collège, Monsieur le responsable du Service urbanisme, nos salutations respectueuses, et nous vous remercions de l'intérêt de vous porterez à ce dossier,

Mme WILLOCQ
Pour Ecolo Ath"

Et ci-joint la réponse reçue :
Bonjour Madame Willocq,

Nous avons bien reçu votre courriel relatif au projet de salle de sport pour la Province.
Il sera joint au dossier transmis au Fonctionnaire délégué.
Les questions posées rejoignent une partie des interrogations émises par le courrier collectif de riverains, au sujet desquelles nous avons sollicité des informations auprès du demandeur.
En ce qui concerne les modalités de l’enquête publique, elles sont définies par la loi qui fixe à 50 mètres le rayon dans lequel prévenir les riverains.
Nous reviendrons vers vous lorsque nous disposerons de plus de renseignements.

Bien à vous,

signature_dbataille

lundi 8 mai 2017

Interpellation au cc du 6/04/17 concernant l'opération zéro déchet et Agenda21

Lors du CC passé, où nous avions parlé des primes de compostage, nous avions suggéré à la Ville de rentrer sa candidature dans le cadre de l'opération Zéro déchet. Nous sommes donc satisfait que la Commune propose un dossier en ce sens aujourd'hui.
En effet, il y a un succès croissant de l'intérêt que portent les citoyens à cette problématique qui ne relève pas uniquement d'enjeux environnementaux mais aussi économiques. Nous avons pu le constater à Leuze lors de la conférence zéro déchet ou l'opération "poules" organisées par nos amis d'Ecolo Leuze.
Il nous semblerait intéressant ici d'en profiter pour relancer le processus de l'Agenda21 autour de cette question avec les citoyens et TOUS les acteurs locaux.


Malheureusement, notre Bourgmestre nous a de nouveau démontré par sa réponse qu'il ne voyait pas l'intérêt de l'Agenda21, en le dénigrant et nous a donc confirmé qu'il était bel et bien enterré pour cette législature. La participation citoyenne à Ath, ce sera pour demain.... si on veut y croire...

Intervention lors du Conseil Communal du 6/04/17 concernant le Plan de Cohésion Sociale d'Ath

Concernant le rapport d'activités du PCS:
Tour d'abord nous avons félicité le travail effectué par Mme Godfrin qui réalise toute la coordination. Il est en effet primordial d'avoir une bonne coordination pour impulser les dynamiques visant la cohésion et l'émancipation sociale de tous les citoyens athois.
C'est un beau partenariat qui se réalise en concertation avec les acteurs sociaux de terrain. Et il faut souligner que nous avons la chance d'avoir sur l'entité des acteurs associatifs engagés et compétents qui proposent des solutions innovantes et les réévaluent afin de les améliorer.
Mais, force est de constater que la Ville "profite" du travail de ces diverses associations et les intègre dans le PCS. Il n'y a pas réellement d'action spécifiquement développées par le PCS, mais c'est plutôt les différents projets menés par les associations sociales qui sont "rentrés" dans le PCS. Un constat, il manque de moyens structurels accordés aux projets sociaux...  Nous remarquons que plusieurs projets n'ont pu être menés faute de moyens humains, financiers ou de locaux (ex: Maison médicale, Epicerie sociale/solidaire).
En effet, quand on analyse le rapport financier, sur un total de 284 682€* la majorité de ce subside est dépensé en frais de personnel (personnel engagé par la Ville), en comparaison 7000€ aux Heures Heureuses et 4000€ au CPAS.
*(Détails : subvention PCS : 94 890€, part communale : 145 820€, prime APE :43 572€)
87,8% sont des charges de personnel, 4,83% de frais de fonctionnement et rétrocessions aux associations sont de 7,38%)

Nous constatons quelques points à améliorer :
- La problématique du logement est toujours présente sur notre commune. En effet, l'accessibilité au logement est toujours aussi difficile pour les plus précarisés des athoises et athois et parfois se rajoute à cela la discrimination envers des personnes allochtones.
Il manque toujours sur notre entité de logements à loyer accessible !
L'AIS (Agence Immobilière Sociale) a été créée en 2014, 450 dossiers y ont été traités en  2016, il y a beaucoup d'avantage pour les propriétaires à céder la gestion de leur immeuble à l'AIS. Mais force est de constater qu'elle manque de logements à proposer, faute de propriétaire.
Dans ce cadre, nous avons donc proposé au Bourgmestre de léguer les logements communaux en gestion à l'AIS, ceci permettrait de soulager le service logement de la Ville, de promouvoir l'AIS auprès des propriétaire, de reconnaitre la qualité de son travail (et de citer la ville en exemple) ainsi que d'avoir une répartition plus juste des logements sociaux sur l'entité. Malheureusement, notre Bourgmestre ne souhaite évidemment pas perdre la main mise qu'il exerce en détenant toujours la nomination des candidats pour les logements de la Ville...
- Autre point d'attention : le nombre de colis alimentaires distribués par Saint Vincent de Paul (via subside octroyé par la ville) explose pour l'année  2016, 200 familles ont reçu ces colis contre 90 en 2015....
- L'importance de maintenir l'opération Chaleur au cœur (repas accessibles aux SDF), alors qu'elle n'a pas été continuée comme cela avait été promis. (16 personnes touchées fin 2016)

En résumé, nous nous félicitons du travail de terrain effectué, mais nous pensons que la Ville pourrait s'impliquer d'avantage et prendre conscience de la précarité d'une partie de sa population ! Les conditions de vie sont de plus en plus difficiles, nous ne pouvons pas le nier et nous pensons qu'il est du devoir de la Commune que de soutenir les plus précarisés.

Par respect pour les travailleurs sociaux et leur travail de qualité, nous avons voté pour ce rapport d'activités.



Concernant l'Association Sportive Athoise - CC du 6/04/17

Lors de ce conseil, deux points concernait l'ASA,

1) Point 10 à l'ODJ, PV : " DOMAINE COMMUNAL - Convention de mise à disposition de différents sites à l'A.S.A. Approbation.
En séance du 5 février 2010, le Conseil communal a décidé de conclure avec l'ASBL Association Sportive Athoise de gymnastique (A.S.A.) une convention de mise à disposition des complexes suivants :
 - une partie de l'immeuble sis Quai de l'Entrepôt à Ath (espace situé au-dessus de la cafétéria)
- le hall Marcel Denis (partie gymnique)
- une partie de l'école Georges Roland, rue Hennepin à Ath (salle de gymnastique + réserve matériel + toilettes annexées)
- la salle de gymnastique du complexe sportif sis rue de Gand
Les conditions principales étaient les suivantes :
- convention pour une durée de 18 ans (prise de cours au 1er mai 2010)
- redevance mensuelle de 366,67€ indexée
- l'occupant prendra en charge le nettoyage des espaces mis à sa disposition L'A.S.A. a installé un nouveau plancher à la salle de danse sise au Quai de l'Entrepôt à Ath à ses frais et sans aide de la Région Wallonne. Durant ces travaux, ainsi que ceux d'isolation acoustique de la salle de danse, celle-ci n'a pu être occupée. L'ASA a donc dû prendre en location, depuis le mois de septembre 2016, notamment une partie du site de l'ITCF d'Irchonwelz.
Un avenant à la convention initiale a été établi par le Notaire Barnich et ce aux frais de la Ville.
Toutes les modalités de la convention initiale restent inchangées à l'exception des modifications suivantes : * Article 1 : Les horaires d'occupation des différents sites visés à l'article 1 alinéa 2 de la convention sont modifiés; les nouveaux horaires sont annexés aux présentes.
* Article 2 : L'article 2 alinéa 1 de la convention précitée est modifié afin de la proroger de vingt-six années, soit jusqu'en 2043.
* Article 3 : L'article 2 alinéa 3 de la convention est modifié et remplacé par "Le propriétaire pourra mettre fin à la convention de mise à disposition en cas de non-respect des conditions ou pour raison de force majeure, sans indemnité de part et d'autre, moyennant un préavis de neuf mois."
*Article 4 : L'article 3 alinéa 1 de la convention est modifié et remplacé par le texte suivant : " La redevance mensuelle est fixée à 398,59 EUROS payable avant le dixième jour de chaque mois au compte numéro BE70 0910 1035 9225 de la Ville d'Ath, rue de Pintamont, numéro 54, Code BIC : GKCCBEBB
Toutefois, en raison des avances effectuées par l'occupant pour la réalisation de travaux, au Quai de l'Entrepôt, d'un plancher destiné aux activités de gymnastique générale et de danse, qui incombaient au propriétaire et des frais occasionnés tant par la réalisation de ces travaux, notamment ceux de location de salles, de remplacement et d'acquisition de matériels audio, que par ceux d'isolation acoustique, l'occupant a une créance contre celui-ci, ce que reconnaît le propriétaire. Cette créance d'un import de 55.316,67 EUROS est reconnue par les représentants de la Ville d'Ath. 
39.667,62 € -> fourniture et pose du plancher
14.922,57 € -> location de salles
121 € -> facture Malice Security SPRLU
114,58 € -> assurance pour occupation salle à Irchonwelz
490,90 € -> acquisition matériels audio.
Elle est payable par compensation avec l'indemnité d'occupation mensuelle que l'occupant doit au
propriétaire. Il résulte de ce qui précède qu'à compter de la signature des présentes, et jusqu'à apurement des sommes avancées par l'occupant, celui-ci sera dispensé de payer la redevance au propriétaire".


Nous ne remettons absolument pas en cause le travail de qualité et l'offre sportive donnée par l'ASA, mais nous nous sommes prononcés concernant la procédure. En effet, nous nous sommes retrouvés devant le fait accompli. Il y a là clairement un manque de transparence (des promesses faites au Président de l'ASA, sans concertation avec le conseil...) Il fallait bien évidemment nous consulter AVANT de proposer cet arrangement à l'ASA. Nous nous somme de nouveau retrouvé devant une politique qui n'est pas objective, ni identique pour tous. C'est sur ces points que nous nous sommes abstenus cette fois-ci, mais nous avons reprécisé que nous ne pouvons pas accepter ce genre de pratique. De plus, c'est vraiment limite au niveau des marchés publics, vu que les travaux ont été réalisés par l'ASBL, qui elle, n'y est pas soumise.... Mais nous n'avons pas voulu mettre à mal l'ASA, qui comptait sur cet subvention.

2)  point 19 à l'ODJ pv : "INFRASTRUCTURES SPORTIVES - Entrepôt du Séquoia - Isolation acoustique de la salle. Décompte final.
En séance du 30 octobre 2015, votre assemblée a approuvé les conditions, le montant estimé et le mode de passation (adjudication ouverte) du marché “Entrepôt du Séquoia - Isolation acoustique de la salle de danse.” . En séance du 29 février 2016, le Collège communal a attribué ce marché à Anciens Établissements Rasseneur Michel SPRL, Rue Du Mont De Braffe 19 à 7604 Braffe pour le montant d’offre contrôlé et corrigé de 93.254,00€ hors TVA ou 112.837,34€, 21% TVA comprise.L'exécution du marché doit répondre aux conditions fixées par le cahier des charges N° 2015-562. A présent, l’auteur de projet, In Situ, rue du Pont Quelin 12/B à 7800 Ath, a établi le décompte final, d'où il apparaît que le montant final des travaux s'élève à 147.380,94€ TVAC, détaillé comme suit : Estimation  92.486,12€ Montant de commande [...]
Total : 147.380,94€ Le décompte final dépasse le montant d'attribution du marché de 30,61%, dont la motivation additionnelle est la suivante : « Justification du dépassement du budget : Travaux complémentaires pas prévus dans le projet initial mais nécessaires à la bonne exécution du chantier et à une utilisation ultérieure indépendante de la salle : - Modification de la structure portante et adaptation des renforts métalliques - Dissociation des circuits d’éclairage + adaptation de points lumineux - Remise en état des cloisons existantes endommagées et mise en peinture complémentaire - Nettoyage complet de la zone de chantier (escalier, passerelle, autres) »

Vu le dépassement de 30% du budget initialement prévu, nous avons voté contre ce point.

Quetion écrite au Conseil communal du 6/04/17 concernant les arbres déplantés à Moulbaix

Pour info, voici la réponse obtenue lors de ma question écrite, je vous joins le procès verbal :

Bien qu'écrite au sens de l'article 76 du Règlement d'Ordre intérieur, est malgré tout évoquée par le Président, Marc Duvivier, de séance comme suit :
Ci-après le texte de la question écrite de Mme la Conseillère WILLOCQ qui ne demandait pas spécifiquement réponse en séance du Conseil communal :
"Le 15 mars dernier, nous avons constaté que les services de la Ville terminaient de déplanter une cinquantaine d'arbres qui avaient été plantés quelques mois auparavant sur le chemin d'Assigny à Moulbaix.  Une partie a été replantée autour du bassin d'orage, où par ailleurs d'autres arbres ont été coupés.
Nous nous interrogeons donc :
Dans quel cadre ces arbres avaient été plantés le long de ce chemin ?
Pourquoi ces arbres ont-ils été déplantés et déplacés ?
Où ont-ils été replantés ?
Quel était le prix de ces arbres ?
Plus largement, y a-t-il un plan de gestion des plantations et des coupes d'arbres sur notre Entité ?
Je vous remercie pour vos réponses".
Monsieur le Président M. Duvivier s'exprime comme suit :
"Les Sorbus aucuparia implantés au chemin d'Assigny, l'avaient été dans le cadre de l'appel à projet "Journée de l'Arbre 2016".
Ils ont malheureusement dû être déplacés car selon les exploitants agricoles des parcelles voisines, ces arbres auraient à terme probablement posé un problème pour la circulation des machines agricoles.
La valeur de ces 60 Sorbus aucuparia qui avaient été plantés au chemin d'Assigny est de 842,7 € TTC.
Suite à leur enlèvement, ces arbres ont été replantés de la manière suivante :
- Une dizaine autour de l'extension du cimetière de Bouvignies;
- Une vingtaine au parc de l'avenir (espace vert à côté du Hall Marcel Denis);
- 18 arbres le long de la poche écologique de Moulbaix au chemin d'Assigny côté carrière de champ.  Les arbres ont été implantés au plus près de la poche afin de ne pas gêner le charroi agricole;
- 12 arbres sur les talus du chemin de l'Arbre Vert - rue de Clivemont.
Le patrimoine arboré communal est constitué d’alignements, d’arbres isolés et de haies. Rien que dans le centre-ville et les faubourgs sont implantés pas moins de 3200 arbres et  1773 arbres dans les villages.
En 2011 on retrouvait également plus de  6400 mètres de haies le long des voiries et  presque 10 000 mètres dans les espaces publics.
Une fois par an, en période estivale, le service des espaces verts effectue un contrôle visuel de l’état mécanique et phytosanitaire de ces arbres. Un planning des travaux d’entretien est établi et réalisé  durant la saison hivernale qui suit.  Ce suivi permanent amène  aussi  de nouveaux projets de plantations d’alignements, plantation de haies ou d’arbres isolés.
Entre 2012 et le printemps 2016 ce sont 1240 mètres de haies - bande boisée supplémentaire qui ont été plantées, ainsi que 185 arbres hautes-tiges.
Entre l’automne 2016 et le printemps 2017, ont été plantés 184 arbres hautes-tiges (en motte et à racines nues),   1574 arbustes, 360 rosiers qui sont venus compléter ou remplacer notre patrimoine existant.
Vous retrouverez quelques uns des projets de plantation sur les fiches projet ‘Un arbre par habitant pour la Wapi’.
Ces arbres sont implantés le long des voiries, dans des parcs, plaines de jeux ou sur des placettes publiques.  Le choix des essences est le résultat d ‘une réflexion  tenant compte des contraintes environnementales et d’une diversification dendrologique.
La Ville d’Ath compte 628 arbres remarquables. Ces derniers bénéficient d’un statut de protection particulier. En effet toute intervention (taille, abattage, …) doit faire l’objet d’une demande de permis d’urbanisme auprès des services de la Région Wallonne.
Une cartographie de ces arbres a été réalisée en collaboration avec Hainaut Développement, cette carte est disponible gratuitement, on peut notamment la trouver sur le présentoir dans le couloir qui mène au service environnement.
Par ailleurs, une politique de préservation du patrimoine arboré a été mise sur pied par l’administration communale. C’est ainsi que l’ensemble des actes pouvant conduire à la disparition des arbres isolés, groupés ou alignés et des haies doivent faire l’objet d’une autorisation particulière (Abattage d’arbres, arrachage de haies, …)
Dans le souci d’un travail soigné et de préservation de ce patrimoine, deux ouvriers du service espaces verts ont suivi une formation d’élagueur-grimpeur afin d’apprendre et de maitriser la taille douce."

jeudi 30 mars 2017

Tableau de bord pluriannuel Budget

Tableau de bord pluriannuel

Agir au plus vite pour préserver
les intérêts et l'avenir des Athois et des Athoises

Les conseillers communaux ÉCOLO viennent de prendre connaissance des chiffres du tableau de bord pluriannuel. 

Malgré nos demandes répétées depuis les travaux budgétaires de décembre 2016 et un recours encore pendant devant le ministre wallon des Pouvoirs locaux, nous n'avons jusqu'ici pas eu accès à ces chiffres. Lors de la dernière commission des Finances de vendredi, la majorité a cependant enfin accepté le principe de transmettre le tableau chiffré à l'opposition. 

Les projections dont nous avons pu prendre connaissance entretemps confirment les commentaires du CRAC et du Ministre sur le mauvais état de nos finances communales et leur évolution très inquiétante.



Budget 2018
Budget 2019
Budget 2020
Budget 2021
Budget 2022
Exercice propre
-1.974.704
-2.024.637
-2.750.956
-3.569.329
-4.276.147
Résultat global
2.082.667
-697.990
-4.264.744
-8.997.966
-14.438.007
Tableau : Evolution du résultat de la ville d'Ath (projections) en EUR1

Selon les projections élaborées par la Ville, dès l'année prochaine, le budget communal sera en déficit de près de 2 millions EUR. Cette tendance ne fait que se renforcer au fil des années pour atteindre plus de 4 millions EUR en 2022. Cette année-là, le résultat à l’exercice propre sera de -4.276.147 EUR et le résultat global de -14.438.007 EUR.

Les dépenses de dette sont particulièrement interpellantes : on y consacrera 8.766.313 EUR en 2022 contre 6.601.453 EUR en 2013. Une hausse de plus de 2.000.000 EUR en moins de dix ans qui confirme l'analyse que nous tenons en conseil communal depuis le début de la mandature : la majorité n'a pas été suffisamment raisonnable. Elle a trop emprunté pour financer sa politique d'investissements.

Ces chiffres, aussi graves soient-ils, n'auraient jamais dû être cachés aux conseillers communaux. La population athoise a le droit de connaître la situation très difficile dans laquelle nous nous trouvons. Nous manquerions à nos engagements d'élus communaux si nous ne faisions pas, selon nos moyens, toute la transparence sur la situation financière de la Ville. Nous sommes convaincus que des citoyens bien informés et au courant de la situation sont mieux en mesure de participer à la recherche de solutions. Il en va de même pour les travailleurs de la Ville. C'est pourquoi nous prenons la responsabilité de diffuser et d'analyser ces informations financières.

Écolo appelle la majorité à sortir du déni dans lequel elle se retranche depuis des années. Chaque jour qui passe rend la situation toujours plus préoccupante. La cotisation importante réclamée par l'Etat fédéral pour contribuer au paiement des pensions des agents communaux pèse sur nos finances. Mais ce n'est pas le seul élément sur lequel il faut travailler. En effet, la dette payée chaque année aux banques est un boulet de plus en plus difficile à porter. Ce qui nécessite de limiter le recours à l'emprunt.

Au plus vite la majorité entrera en franche négociation avec la Région wallonne, au mieux les intérêts et l'avenir des Athois et des Athoises seront préservés. Ce n'est plus l'heure de tergiverser. Il faut dégager des solutions socialement supportables pour toutes et tous.

Ronny Balcaen et Jessica Willocq
Conseillers communaux

1Si la majorité poursuit les investissements par emprunt à raison de 100 EUR/hab/an.

mardi 28 février 2017

Budget 2017 rejeté

Nous demandons un conseil communal extraordinaire

Le conseil communal doit se réunir le plus rapidement possible pour entendre la majorité PS-MR sur le rejet par la Région wallonne du budget communal et sur les conséquences pour la population athoise.

Nous prenons acte du rejet du budget extraordinaire 2017 par la Région wallonne. Nous n’avons eu de cesse ces dernières années de mettre en garde la majorité contre les effets néfastes de sa politique dépensière. Après avoir systématiquement dépassé les balises d’emprunt autorisées par la Région, le Collège communal voit aujourd’hui le couperet tomber. Les exigences formulées par le nouveau Ministre des Pouvoirs locaux sont désormais autant de menaces pour l’emploi communal, les subsides aux associations et les investissements prioritaires et nécessaires.

Nous constatons par ailleurs que le Collège communal a fait montre d’un manque flagrant de transparence en cachant la vérité au Conseil communal réuni samedi dernier. Jamais il n’a été question alors de rejet du budget. Au contraire, il a même été dit que le budget avait été approuvé par la Région… En ne transmettant pas le courrier du ministre aux conseillers communaux, le Collège communal n’a pas respecté la loi.

Nous avions fustigé ce même manque de transparence lors du débat sur le budget en décembre dernier. Malgré nos demandes répétées, le Bourgmestre avait alors sciemment refusé de transmettre au Conseil communal une pièce essentielle du budget (le tableau de bord pluriannuel). Etant donné les perspectives négatives qui y apparaissent (déficit à l'exercice 2018...), nous comprenons pourquoi on a refusé de nous transmettre l'information. Devant ce refus d’appliquer les règlements, nous avons déposé un recours auprès du ministre des Pouvoirs locaux. Le recours est actuellement instruit. Nous en attendons les conclusions.

Nous venons d’écrire au Collège pour demander la transmission sans délai de l’arrêté du ministre sur le rejet du budget à l’ensemble des conseillers communaux et la convocation dans les délais légaux d’un conseil communal qui se penchera sur les actions qui devront être mises en œuvre par la majorité pour répondre aux exigences de la tutelle et leur impact sur le citoyen et sur les générations futures.

Ronny Balcaen et Jessica Willocq
Conseillers communaux Ecolo

Bref retour du Conseil communal du 25/02/2017

Petit retour, après ce CC du 25/02,
- Point 3 : Notons le renouvellement de la convention de partenariat entre l'asbl Inclusion  (anciennement AFrAHM) et le service espaces verts de la Ville qui permet à des adultes présentant une déficience intellectuelle modérée d'être inclus dans une activité sociale et valorisante. Le bilan est positif, nous félicitons ce partenariat.

- Point 12 : modification du bail emphytéotique - carrière de Maffle.
Lors du CC du 28/11 dernier, nous nous étions abstenu car il ne nous semblait pas clair; de plus, ce point étant lié au projet de revitalisation du site des carrières de Maffle, dont nous avons juste approuvé l'avant-projet et qui n'a pas encore été soumis au CC pour approbation.
Lors de ce CC, nous vous avions demandé d'avoir une vue globale sur l'ensemble du projet. Cela n'a pas été fait, nous restons donc sur nos positions et nous abstiendrons.

- Point 14: Réparation de la lisse de protection Pont d'or, au bord du canal Ath-Blaton.
Nous voterons contre ce point, en effet, il n'a pas été inscrit au budget. De plus, les crédits ne sont pas suffisants... De nouveau, on nous soumet un point en invoquant la dangerosité et l'urgence, nous dénonçons un manque de prévision dans le budget.

-Point 18 : Rénovation des sanitaires à Georges Roland.
Nous ne sommes pas revenu sur le fait qu'il est effectivement nécessaires de rénover les sanitaires de l'école G.R. Nous pensons d'ailleurs qu'il serait bon de faire le tour de nos implantations afin de relever le cadastre de ce qu'il reste à faire et de l'échelonner.
Mais nous notons que le budget s'élève à plus de 67 000€, nous nous sommes donc étonnés qu'aucun subside auprès du Fond des bâtiments scolaires ou via la campagne de la Fondation Roi Baudouin "Ne tournons pas autour du pot" n'ait été obtenu.
En effet, nous pensons que c'est également l'occasion d'en faire un réel projet d'école. En effet, l'asbl Question santé a lancé une campagne qui s'appelle "Ne tournons pas autour du pot" qui propose différents outils afin de faire de la rénovation des sanitaires un vrai projet d'école qui met les enfants au centre et implique les enseignants, le personnel d'entretien, les services PSE, PMS. Un projet qui offre de nombreuses potentialités pédagogiques et créatives.
D'autres pistes sont également possibles pour une école durable, via https://www.renovermonecole.be/fr, il nous semble important de prendre en compte le bien-être de nos enfants, de prendre en compte des critères environnementaux (isolation, économie d'eau, peinture sans solvants...). Nous aimerions que tout ceci soit pris en compte également.
Malgré la réponse du Bourgmestre, qui nous dit que l'on ne nous a pas attendu pour cela, aucune ligne dans le projet qui nous a été soumis. Il justifie le non subventionnement parce que ce sont les sanitaires qui servent également pour d'autres événements à la salle G.R.
Nous lui avons bien répété, nous avons une totale confiance dans le corps enseignant et la direction de GR, mais n'ayant relevé aucun de ces points de les documents proposés, nous ne pouvons savoir si ces pistes ont bien été envisagées.
Il nous semble qu'il y aurait sûrement moyen de lancer une campagne, autour de l'utilisation des sanitaires, plus concertée et réfléchie au sein de nos écoles communales...

vendredi 24 février 2017

Question orale d'actualité à l'enquête sur le carsharing (système de voitures partagées). 29/01/2017



Ath, le 29/01/2017

Monsieur le Bourgmestre,
Madame et Messieurs les Échevins,

Dans le N°141 de la Vie Athoise, c'est-à-dire de juin 2016 (p.13), nous avions pris connaissance d'une petite enquête visant à évaluer l’intérêt des athois pour le système de carsharing Cambio.
Pour Ecolo, ce système a de nombreux avantages, tant au niveau économique, qu'écologique.
Il permet aux personnes n'ayant pas besoin d'un véhicule quotidiennement d'en partager un en fonction de leurs besoins. Cela permet de réduire le nombre de voitures en circulation sur nos routes et donc de résoudre certains problèmes de parking, d'embouteillages, et diminuer ainsi les émissions qui en découlent (CO2, particules fines). Vu le mauvais bulletin belge en matière de qualité de l'air, c'est également un aspect non négligeable (maladies respiratoires en augmentation).
Il permet aussi aux personnes qui n'ont pas les moyens de se payer un véhicule propre d’accéder à plus de mobilité. Aujourd'hui, en effet, l'essentiel n'est plus d'avoir une voiture mais de pouvoir se déplacer.
Pour exemple, dans une commune comme Ciney, l'expérience a remporté un vif succès depuis 2009. En 5 ans, le nombre d'abonnés au carsharing n'a fait qu'augmenter. En 2014, une seconde station a été mise à disposition des utilisateurs.

Bref, vous l'aurez compris, nous voyons de multiples intérêts à ce système afin de diversifier l'offre de mobilité sur notre commune. Nous aimerions savoir si vous disposez à présent des résultats de cette enquête et si oui, pouvez-vous nous les communiquer ? Nous aimerions également connaître les intentions de la Ville en la matière.
Dans sa réponse, le bourgmestre a détaillé les résultats de l'enquête. Les formulaires rentrés à la Ville n'ont pas été nombreux mais ils reflétaient néanmoins un intérêt pour le système. Faut-il relancer l'enquête? Nous proposons plutôt qu'on avance maintenant sur ce projet et qu'on le concrétise au plus vite. Ce qui fonctionne déjà à Ciney, Gembloux, Mons ou Wavre peut aussi réussir chez nous !


Question orale d'actualité à Madame et Messieurs les Membres du Collège Communal relative à l'accueil des sans-abris sur la commune. 28/11/2016


Ath, le 28/11/2016

Monsieur le Bourgmestre,
Madame et Messieurs les Échevins,

L'hiver étant à nos portes et les températures en baisse, nous sommes préoccupés par la mise en place du plan Grand Froid 2016-2017.
En effet, nous avions l'année passée (CC du 30/10/2016), eu connaissance de l'ouverture d'un accueil provisoire des personnes sans-abri sur notre commune d'Ath. Nous avions soulevé à l'époque l'importance pour nous que ce travail se réalise conjointement avec le CPAS et encadré par des travailleurs sociaux spécialisés . Car c'est une problématique sociale particulière et spécifique.
Depuis, 8 logements ont bien été mis à disposition de ces sans-abris, c'est une bonne chose.
Mais qu'en est-il aujourd'hui ?
Notre Consœur au CPAS d'Ath a posé la question de la mise en place du plan grand froid 2016-2017pour cet hiver (lors du CAS du 25/10/16) et on lui a répondu que le CPAS attendait les directives communales. Et qu'en attendant, le CPAS proposait du café en journée, mais qu'en est-il de la mise en place du numéro d'urgence ?
Qu'en est-il aujourd'hui du suivi des sans-abri sur notre Commune ?
Nous avons été interpellé par quelques personnes, qui nous disent encore voir des personnes sans-abris ou tout du moins très précarisées (ayant peut-être un logement, mais errant en rue) sur notre entité. Notre Conseillère a été témoin d'une demande d'aide d'un jeune homme récemment. Même si ils ne sont pas très nombreux (moins d'une dizaine), cela pose question.
L'année passée, suite au conseil communal, la commune avait annoncé l'engagement d'un travailleur social ainsi que la mise en place d'un suivi, qu'en est-il ?
Qui prend en charge les personnes précarisées à Ath ? Le CPAS ou le Service logement de la Ville ?
Vous aviez objecté que la plupart de ces personnes ne « provenaient » pas directement de la commune, mais de communes avoisinantes et que vous aviez pris des contacts avec les différents bourgmestres. Une solution plus structurelle a-t-elle été mise en place ? Quelle est la méthodologie de travail actuellement ?

Je vous remercie pour vos réponses.
Réponse de Monsieur le Bourgmestre : "Je vais à la fois vous répondre et confirmer un peu.  Le plan "Grands Froids" qui a été arrêté l'année passée est donc reconduit de la même manière.  Il entrera en vigueur le 1er décembre prochain.  Il porte sur différents volets.
Prenons tout d'abord les sans-abris.  J'ai interrogé M. le Commissaire de Police qui est présent ici en séance, qui me dit, selon nos Inspecteurs de quartier et selon ce qu'on nous rapporte, qu'il y aurait aujourd'hui, sur le territoire athois, deux sans-abris : un dont nous ne connaissons pas l'identité et qui ne semble pas provenir de notre commune, et un autre qui refuse l'offre qui lui est faite et qui lui a déjà été faite de gagner l'abri qui se trouve toujours au Service Incendie et qui peut accueillir convenablement six personnes.  Tout est prêt pour accueillir six personnes et s'il y en avait davantage, il va de soi que les mesures sont prêtes pour aller au-delà.
En ce qui concerne les sans-abris et précarisés de l'an dernier, l'initiative que nous avons prise, celle de  prendre en location un immeuble et puis de le sous-louer aux personnes qui, durant l'hiver, ont passé le temps dans l'abri collectif, ces personnes, pour la plupart, sont toujours présentes dans ces huit logements. Pour la plupart, c'est-à-dire au nombre de cinq.  Trois ont quitté et les trois sont partis dans leur commune d'origine.  Je vous avais fait état à l'époque de demandes auprès des Bourgmestres respectifs.  Ces Bourgmestres n'ont pas réglé l'affaire, elle s'est réglée de par eux-mêmes, ils sont retournés soit à Leuze, soit à Lens et le troisième, je ne me souviens plus.  Donc, nous avons entre-temps, dans ces huit logements, là où il y avait des emplacements libres, fait face à des demandes d'urgence et ce, en accord toujours avec le CPAS.
Pour ce qui concerne le plan "Grands Froids", c'est une coordination très étroite qui est conduite entre le Plan de Cohésion sociale, entre le Service Logement de la Ville, les services de Police et surtout, le CPAS qui avec ses travailleurs sociaux et au-delà, si cela était nécessaire, avec d'autres intervenants, fait en sorte que ces personnes ne soient pas laissées à la rue et qu'elles soient suivies.  Je prends le cas des 5 personnes qui restent parmi les 8 qui étaient initialement à la rue de Gand.  Ces 5 bénéficient aujourd'hui d'un revenu d'insertion socio-professionnelle ou ils sont à la mutualité, ou en tout cas aidés par le FOREM.  En ce qui concerne les tentatives d'intégration qui ont été faites auprès de ces personnes, je dois bien avouer qu'elles ont été vouées à l'échec non pas par l'incompétence des services du CPAS, ni ceux du Service Logement, mais vraisemblablement par un manque de bonne volonté de ces personnes de s'inscrire dans les circuits du travail.  Il faut dire que malgré les insistances qui ont été faites, ces personnes trouvent qu'elles sont bien ainsi, qu'on a réglé leurs problèmes (ce qui est un peu simple tout de même).  Ils ont un logement correct, le montant du loyer n'est pas très élevé (300 - 325 euros) et donc, malgré les tentatives qui ont été faites, la réintégration au sein du circuit du travail a été jusqu'à présent vouée à l'échec.  Il faut dire ce qui est.  Je ne crois d'ailleurs pas qu'ils soient facilement "récupérables" si je puis dire.
Concernant les autres services, cela suppose aussi que les gens puissent se mouvoir et à ce niveau-là, nous avons mis les Services techniques de la Ville en état de veille.  Nous avons 5 lames chasse-neige car il peut y avoir des situations semblables dans les hameaux et dans les villages, il n'y a pas qu'au Centre-Ville.  En ce qui concerne les trois sableuses, elles sont prêtes à intervenir et les stocks sont tels que nous puissions intervenir une dizaine de jours, la commande étant passée pour ramener le sel s'il se faisait besoin.
Une initiative de la Ville, celle qui a été prise par le Collège, vous l'avez certainement suivie, c'est celle d'octroyer (et on ne souhaite pas en faire une publicité exagérée car ce n'est pas pour cela qu'on l'a fait) une subvention exceptionnelle à Saint-Vincent de Paul qui est une ASBL bien rodée, avec beaucoup de bénévoles, qui connaît bien le terrain comme d'autres d'ailleurs.  Un montant de 10.000 euros complémentaire aux 3.000 qui étaient accordés a été octroyé et cela pour faire face notamment au surenchérissement des matières premières, alimentaires ou vestimentaires, ou encore pour permettre de financer certains services quand on sait que le nombre de ménages qui aujourd'hui frappent à la porte de St-Vincent de Paul, est tout de même plus important que le nombre qui était connu l'année dernière.  Vous savez que St-Vincent de Paul n'agit pas sans que les Instances du CPAS ne soient amenées à vérifier si tel ou tel demandeur est véritablement quelqu'un qui est en situation d'urgence.  En ayant ajouté 10.000 euros et en recherchant, comme je l'ai déjà fait pour un véhicule qui a été octroyé à travers le fonds Lemay, un second véhicule qui devrait être décerné à St-Vincent de Paul prochainement, on a fait un pas.
L'autre pas est celui de l'organisation de l'opération "Chaleur au coeur".  C'est  une opération à laquelle j'ai et nous avons réfléchi et qui consiste à organiser à partir de la cantine scolaire, trois jours par semaine, deux jours au début, trois jours par la suite, dès le 8 ou le 10 décembre prochain, des repas délivrés à la Maison paroissiale d'un côté, et de l'autre au local intergénérationnel, voire au Chalet des Pensionnés.  Ces repas seront conçus bénévolement par des agents qui sont en place chez nous.  Nous profiterons de la camionnette qui délivre déjà ces repas présentés la cantine de l'école Georges Roland et qui sont distribués dans certaines de nos écoles, pour avec quelques bacs réchauffeurs, être conduits aux lieux de consommation.  Le tarif sera de 1 € ou 1,2 € (il n'est pas encore tout à fait fixé).  Chaque personne qui ne recourt pas nécessairement au CPAS, pourra y venir et si l'expérience est concluante, elle sera poursuivie toute l'année parce que les personnes manquent parfois de liens entre elles.  C'est bien de dire toujours "ensemble", "faisons", ici c'est une opération que l'on conduit pas seulement pendant les périodes de grands froids, mais nous l'espérons sur toute l'année parce que des personnes sont isolées, ont parfois 70 ans et trouvent bien, après l'enquête qui a été faite, de pouvoir se rencontrer autour d'un repas.  Ce qui leur sera demandé, je sais que c'est difficile, mais j'ai vu les autorités ecclésiastiques à ce propos, c'est bien sûr de nettoyer, de faire la vaisselle et nous espérons, à travers cela, créer un autre climat relationnel dans certains coins de notre Ville.
Voilà principalement, je profite de l'opération Grands-Froids qui dure tout l'hiver, pour vous faire un peu le résumé des différentes opérations menées.
Vous demandez ce qu'il en est de l'assistant social. Nous avons dit, à un moment donné, que nous allions le recruter, mais nous avons préféré travailler avec le Plan de Cohésion sociale où nous avons recruté un animateur complémentaire et augmenté le temps de travail de Mme FLEURY que vous connaissez vraisemblablement, ce qui équivaut.  Au-delà avec le renforcement au niveau de la société "L'Habitat du Pays Vert" où nous avons désigné récemment une référente sociale, nous venons de recruter une assistante sociale complémentaire au-delà de ce que la Société wallonne et le Ministre du Logement nous conseillaient de faire.  Donc, globalement pour ce qui est l'aide sociale en tant que "main-d'oeuvre", le CPAS conserve ses services et je les remercie d'ailleurs pour la qualité de leurs prestations.  Sur un autre plan, la Ville à travers ses services, comme le CPAS, renforce le tissu social et l'Habitat du Pays Vert qui gère quelque 800 logements sur le territoire de notre Ville et généralement certaines personnes qui habitent là rencontrent des difficultés, mais à travers le renforcement de l'assitance sociale et de la référente sociale, nous pensons que pour une petite ville, en quelques mois, ce sont des pas significatifs qui sont faits pour tenter de venir en aide.
J'oublie aussi l'intervention de l'ALE qui a décidé par la voix de son Président, M. Albert DUTILLEUL, et sa Directrice ainsi que son Conseil, d'offrir à St-Vincent de Paul ou à l'unité qui préparera les repas, des ALE qui souhaitent réaliser une aide envers les personnes qui sont encore plus précarisées qu'elles-mêmes.  Nous le remercions pour cet apport intéressant.
Nous tenterons, dans le cadre des repas, à faire appel à des producteurs locaux en matière de pommes de terre, de pain, etc.  Nous allons tenter, comme pour nos cantines scolaires d'ailleurs, de faire appel à tout ce qui est productions locales et les introduire au sein des mets et repas.
Je vous remercie". M. Duvivier.