jeudi 19 juillet 2018

Toilettes publiques à Ath - ma question orale au Conseil communal du 17/07/18

Nous avons eu l'occasion ce 30/06 de profiter d'un beau concert à St Julien dans le cadre du festival international de carillon, mais ceci a été également l'occasion de nous demander comment les urinoirs publiques étaient entretenus.
En effet, nous avons à Ath quelques toilettes publiques pour hommes qui sont dans un état déplorable, ceci produit des nuisances olfactives.
Prenons donc comme exemple, les urinoirs à côté de l'église St Julien, il n'y a plus d'eau et par ces fortes chaleurs, il n'est pas très agréable de passer dans les parages. Et je ne vous parle pas des effluves que doivent subir certains exposants au marché du jeudi…
Quand la ville va-t-elle y remettre de l'eau ?
Je profite de cette intervention pour rappeler que notre ville ne compte pas de toilettes publiques pour femmes, et un des problèmes que nous relevons c'est que certains lieux sont devenus, de facto, des lieux d'aisance (comme le passage à côté du cinéma et de la tour Burban) et que cela dégrade les lieux.
J'ai également fait quelques recherches sur internet, et il existe un site "pee.place" qui répertorie les toilettes publiques - les villes de Mons, Jurbise ou encore Brugelette y sont reprises, mais rien n'est indiqué pour la ville d'Ath. Il existe également une application mobile pour smartphone "wc assap" et là nous n'y retrouvons que les toilettes de la gare (qui sont payantes). Il serait souhaitable que ces sites soient mis à jour par la Ville.
C'est également un sujet qui rejoint l'actualité du moment, vu que le sujet a été abordé au Parlement Wallon en juin et ce début juillet. Le groupe Ecolo a d'ailleurs soutenu une proposition PS allant dans le sens d'un soutien financier aux communes afin qu'elles puissent répondre à cette question d'intérêt public; malheureusement, ce texte a été rejeté majorité contre opposition.



mardi 26 juin 2018

Motion Belfius - mon intervention au conseil communal du 25/06/18

L'objectif de cette motion est de faire valoir l'importance d'une implication de la population dans la supervision et la conduite des activités bancaires, en faisant de Belfius une banque au service de l'intérêt général, des collectivités, du secteur associatif, de l'économie locale et des particuliers.
Cette motion est issue dune initiative de la plateforme «Belfius est à nous» soutenue par plus de 30 organisations, ONG et syndicats.
Pourquoi la présenter ici ? Belfius est principalement la banque des communes, cela a donc tout son sens !

En juillet 2017, le gouvernement fédéral a pris, sans aucun débat public préalable, la décision de privatiser cette banque, par une introduction en bourse d'une partie de son capital. Cette opération est en cours de préparation, pour Ecolo il semble important, si on veut éviter une nouvelle crise financière dans les années à venir, de mettre Belfius à l'abri du court-termisme et des pressions de la bourse.
En effet, Belfius est une des 4 grandes banques de Belgique. Elle est entièrement détenue par l'état, quasi exclusivement dédiée à l'économie belge et première banque du secteur public du pays. 
Une banque est un outil puissant : les critères qu'elle utilise pour déterminer qui aura accès au crédit et à quelles conditions, peuvent changer la face de notre économie et de notre société.
Ce qui est financé aujourd'hui existera demain. En cela, Belfius constitue une véritable opportunité pour la population belge, dans une période aux défis économiques, sociaux et environnementaux considérables et alors que des besoins multiples dans l'investissement se font sentir.
Belfius se présente elle-même comme «le bancassureur disposant du meilleur ancrage local, qui place la société belge au centre de ses priorités» : seul l'exercice d'un contrôle citoyen sur la banque permettra de réaliser pleinement cette ambition.

Pour rappel, belfius a été acquise par l'état belge en 2011 suite à la faillite de Dexia, au prix de 4 milliards d'euros ! Rapportés à la population belge, cela correspond à 363€/personne. De ce point de vue, elle n'existe que par l'argent public. 

Aujourd'hui encore, Belfius dédie un tiers de son portefeuille de crédis (qui s'élève à environ 90milliards d'euros!) Au secteur public et social, principalement les communes.

La cause des problèmes financiers de Dexia ne provient pas de ces activités spécifiques développées en Belgique, qui ont toujours été «profitables», mais bien dans une volonté non maîtrisée d'expansion internationale et par la prise de risques financiers inconsidérés !

Grâce à son fort ancrage belge, grâce au soutien de son actionnaire l'état fédéral, et donc de tous les contribuables, grâce aux sacrifices assumés par les travailleurs de la banque et au maintien de la plupart de ses relations commerciales antérieures à la crise, Belfius est aujourd'hui redevenue une banque solide et générant un dividende important, reversé à l'état fédéral.

Voilà pourquoi nous vous invitons à soutenir cette motion en demandant au gouvernement fédéral de revenir sur sa décision de privatisation partielle de Belfius et de maintenir complètement la banque dans le domaine public, de doter Belfius d'objectifs d'avenir ambitieux favorisant l'accessibilité de tou.te.s les citoyen.ne.s et de toutes les entreprises, petites ou grandes, à un service bancaire universel, d'assurer, via Belfius, le service financier et le financement des collectivités locales, du secteur associatif, des acteurs de l'économie réelle et des objectifs en matière climatique et énergétique de la Belgique.

Le «groupe» socialiste et Philippe Duvivier (CDH) nous ont soutenu et le vote de cette motion a été approuvé, malgré l'opposition du MR.

lundi 25 septembre 2017

Eclairage public Plan Lumière

Lors du CC du 22/09, nous avons également interpellé la majorité quant à son "plan lumière", en effet, nous avons demandé s'il ne serait pas plus judicieux d'attendre 2020 et par la même occasion de proposer un plan lumière qui prenne mieux en compte les préoccupations des femmes, des personnes âgées et des personnes à mobilité réduite.
En effet, un article Belga du 14/09/17 relate que "le gouvernement wallon a marqué jeudi son accord pour l'utilisation de la technologie LED pour l'ensemble de l'éclairage communal au sud du pays, sans impacter les financièrement les communes." [...] "De 2020 à 2030, les gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) ORES et RESA remplaceront - au rythme de 60 000 par an- les quelques 585 000 luminaires publics communaux." (https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_gouvernement-wallon-dix-ans-pour-passer-a-l-eclairage-public-au-led-dans-les-communes?id=9708958)
En anticipant, ne perdons-nous pas de l'argent ?

A ceci, le Bourgmestre nous a rétorqué, sceptique, que l'on verrait bien cela en dehors des "effets d'annonce"... Et que M. Denis reposerait la question directement au Parlement Wallon prochainement afin de nous infirmer ou confirmer cela... à suivre donc...

Notre proposition était en effet de pallier au plus urgent (si vraiment les luminaires étaient cassés et posaient un souci de sécurité) mais d'attendre 2020 pour la suite, ceci afin d'épargner les finances communales. De plus, pour Ecolo ce serait également l'occasion d'innover en réalisant un réel "plan lumière" qui tienne compte des perceptions des personnes les plus sensibles. En incluant le regard des femmes sur l'aménagement de l'espace public.
Nous nous sommes expliqué ainsi (reprenant le rapport de Nicole Van Enis http://www.barricade.be/sites/default/files/publications/pdf/2016-la_place_des_femmes_dans_l_espace_public.pdf ): "Les femmes et les hommes ont une façon différente d’appréhender l’espace public. Le sentiment d’insécurité des femmes devrait systématiquement faire l’objet d’attentions particulières de la part des architectes urbanistes. Cette manière d’envisager les aménagements ne coûte pas plus cher et augmente le bien-être de tous et toutes, pas seulement des femmes jeunes et en bonne santé mais aussi des personnes âgées des deux sexes et des personnes à mobilité réduite." [...] "Si nous rendons l’espace plus confortable et attractif pour les femmes, il le sera pour tout le monde !"

Des associations féministes ont imaginé d’organiser des « marches exploratoires » au cours desquelles des idées d’aménagement souhaitables sont collectées. [Namur été la première ville belge à intégrer la problématique du genre dans les futurs aménagements d'espaces publics. Le projet a été lancé en 2015 et a permis d'identifier les lieux/quartiers prioritaires pour garantir une meilleure sécurité aux habitantes (http://www.dhnet.be/regions/namur-luxembourg/namur-plus-sure-pour-les-femmes-58c188a2cd70a15c9a096119)]. Ces groupes de femmes ont noté les lieux qui leur paraissent plus dangereux, les points positifs et négatifs de l’aménagement urbain afin d’adresser des recommandations aux autorités de la ville."


"La vérification du bon fonctionnement ou l’augmentation de points d’éclairage public ou encore la lutte contre les dépôts d’ordures clandestins c’est à dire une ville bien éclairée la nuit, sans espaces obscurs, sont des éléments qui aident les femmes à se sentir en sécurité." "Dans son étude, Marylène Lieber (in "le sentiment d'insécurité au prisme du genre" - repenser la vulnérabilité des femmes dans les espaces publics"-2011) indique que pour la plupart des femmes, sortir seule le soir nécessite une série de précautions, certaines formes de comportement, de mise en place de stratégies pour éviter ce qu'elles considèrent comme dangereux." Sentiment différent de celui ressenti par les hommes. "Ce sentiment de peur -écrit-elle- a une incidence notoire sur la mobilité et l'autonomie des femmes quels que soient leur âge et leur catégorie sociale. Il est question ici de légitimité pour les femmes de se trouver dans l'espace public." [...]


Nous avons proposé de ne pas acheter les projecteurs de mise en valeur des bâtiments, de plus, non essentiel dans l'immédiat, notons également que "certains éléments comme les éclairages provenant du sol éblouissent les victimes en cas d'agression et sont donc souvent déconseillés pour rendre les espaces plus sûrs." Mais ici encore, le Bourgmestre ne donne pas foi à nos arguments, prétextant que l'on a toujours fonctionné de la sorte....
Pourtant, ce genre d'expérience nous semble possible et réaliste afin d'avoir un espace public où chacun se sent en sécurité et par la même d'avoir une attention à l'autonomie de tout un chacun.

Soutien au lancement d'une monnaie locale et citoyenne : le SolAToi

Ce 22/09, lors du conseil communal, Ecolo Ath a tenu à soutenir la création d'une monnaie locale complémentaire, levier de la transition écologique, permettant d'orienter les comportements vers une consommation durable. En effet, le principe d'une monnaie locale est de permettre une relocalisation de l'économie et de soutenir l'emploi local en renforçant les interactions entre les citoyens et les commerçants/producteurs locaux. Nous avons toujours plaidé le soutien des circuits courts et le SolAToi est un outil de réappropriation de l'économie locale par les habitants. C'est également un moyen de sensibiliser à d'autres enjeux environnementaux et nous félicitons cette démarche citoyenne.
Il ne doit pas y avoir ici de volonté d'ingérence dans la gouvernance de cette initiative citoyenne mais bien d'être là plutôt comme soutien et surtout pour le suivi, via l'Agence de Développement Local, puisqu'il ne s'agit pas uniquement de lancer cette monnaie, il faut aussi la rendre pérenne. (Par ailleurs, nous savons que ce genre d'initiatives bénéficie également du soutien de Financité).
Dans cette optique, afin de renforcer cette initiative, de la soutenir et également pour motiver la population athoise à se lancer, nous avons proposé d'aller un cran plus loin en demandant qu'une partie des jetons de présence des conseillers communaux (en ce y compris le collège) soit rétribué en SolAToi avec accord des intéressés.
Cette requête a été suivie par la majorité socialiste.

N'oublions pas également que la ville pourra soutenir cette initiative en proposant des comptoirs de change au sein de ces différentes institutions (bibliothèque, commune, ADL, MCA, cpas,...)

Pour mieux comprendre quelques vidéos :
https://vimeo.com/123823500
Une sur l'expérience de l'Epi et du Voltî https://www.tvlux.be/video/info/economie/volti-epi-des-monnaies-locales-pour-soutenir-l-economie-locale-_24176.html


lundi 26 juin 2017

Courrier concernant la demande de permis d’urbanisme de la Province du Hainaut pour la création d'une salle de sport ayant trait à un immeuble Rue Paul Pastur


Voici la copie du courrier envoyé le 11/06/17 :

"A l'attention du Collège communal et du Service urbanisme de la Ville d'Ath,

Concerne : demande de permis d’urbanisme (article127) de la Province du Hainaut ayant trait à un immeuble sis à 7800 Ath, Rue Paul Pastur, 11 - cadastré 1 ère division section C parcelle 82 B 3.

Nous souhaitons par ce courrier, rejoindre certaines interrogations faites par les riverains, à savoir :

Au niveau de la mobilité :
Quel est le plan de circulation prévu pour la voirie arrière entourant le projet ? Vu les problèmes de mobilité déjà fort présents à la Chaussée de Mons aux heures de pointe.
Est-il nécessaire de créer une route pour les automobiles ? Ne serait-ce pas suffisant de prévoir un accès uniquement pour les piétons et les cyclistes ? Quelle sera l'utilité de cette voirie ?
Nous rejoignons la crainte des habitants concernant la sécurité des "usagers faibles" sur la chaussée de Mons.

Au niveau de l'environnement :
Le projet nécessiterait l'abattage de haies et de 19 arbres, ceci perturbera l'écosystème, et la petite faune qui y vit aujourd'hui, en plus de dénaturer esthétiquement le site.
N'est-il pas possible d'envisager d'autres pistes ?
Ce projet, avec la route, risque d'augmenter le taux de nuisances sonores (déjà importantes) et donc de diminuer la qualité de vie des habitants alentours, cela a-t-il été pris en compte ? Et si l'on ajoute à cela les nuisances sonores de la salle de sport en elle-même, sera-t-elle isolée ? Quels seront les horaires d'ouverture prévus ?

Au niveau de la démocratie locale :
Quelle est la liste des riverains qui ont été informés de l'enquête publique ? En effet, l'affichage public est situé à un endroit peu visible et le délais de réaction est fort court.
Pourquoi ne pas consulter les riverains avec les autorités provinciales préalablement afin de favoriser le dialogue et de permettre à chacune des parties de trouver ensemble une solution la plus satisfaisante dans l'intérêt commun ?
A qui sera destiné cette salle de sport ? Uniquement aux étudiants de l'école d'horticulture athoise ou ouverte à la population ou autre ?

Nous vous remercions de joindre ces questions au dossier pour la province et de nous tenir informé de la suite de ce dossier.
Veuillez agréer, Mesdames et Messieurs les membres du collège, Monsieur le responsable du Service urbanisme, nos salutations respectueuses, et nous vous remercions de l'intérêt de vous porterez à ce dossier,

Mme WILLOCQ
Pour Ecolo Ath"

Et ci-joint la réponse reçue :
Bonjour Madame Willocq,

Nous avons bien reçu votre courriel relatif au projet de salle de sport pour la Province.
Il sera joint au dossier transmis au Fonctionnaire délégué.
Les questions posées rejoignent une partie des interrogations émises par le courrier collectif de riverains, au sujet desquelles nous avons sollicité des informations auprès du demandeur.
En ce qui concerne les modalités de l’enquête publique, elles sont définies par la loi qui fixe à 50 mètres le rayon dans lequel prévenir les riverains.
Nous reviendrons vers vous lorsque nous disposerons de plus de renseignements.

Bien à vous,

signature_dbataille

lundi 8 mai 2017

Interpellation au cc du 6/04/17 concernant l'opération zéro déchet et Agenda21

Lors du CC passé, où nous avions parlé des primes de compostage, nous avions suggéré à la Ville de rentrer sa candidature dans le cadre de l'opération Zéro déchet. Nous sommes donc satisfait que la Commune propose un dossier en ce sens aujourd'hui.
En effet, il y a un succès croissant de l'intérêt que portent les citoyens à cette problématique qui ne relève pas uniquement d'enjeux environnementaux mais aussi économiques. Nous avons pu le constater à Leuze lors de la conférence zéro déchet ou l'opération "poules" organisées par nos amis d'Ecolo Leuze.
Il nous semblerait intéressant ici d'en profiter pour relancer le processus de l'Agenda21 autour de cette question avec les citoyens et TOUS les acteurs locaux.


Malheureusement, notre Bourgmestre nous a de nouveau démontré par sa réponse qu'il ne voyait pas l'intérêt de l'Agenda21, en le dénigrant et nous a donc confirmé qu'il était bel et bien enterré pour cette législature. La participation citoyenne à Ath, ce sera pour demain.... si on veut y croire...

Intervention lors du Conseil Communal du 6/04/17 concernant le Plan de Cohésion Sociale d'Ath

Concernant le rapport d'activités du PCS:
Tour d'abord nous avons félicité le travail effectué par Mme Godfrin qui réalise toute la coordination. Il est en effet primordial d'avoir une bonne coordination pour impulser les dynamiques visant la cohésion et l'émancipation sociale de tous les citoyens athois.
C'est un beau partenariat qui se réalise en concertation avec les acteurs sociaux de terrain. Et il faut souligner que nous avons la chance d'avoir sur l'entité des acteurs associatifs engagés et compétents qui proposent des solutions innovantes et les réévaluent afin de les améliorer.
Mais, force est de constater que la Ville "profite" du travail de ces diverses associations et les intègre dans le PCS. Il n'y a pas réellement d'action spécifiquement développées par le PCS, mais c'est plutôt les différents projets menés par les associations sociales qui sont "rentrés" dans le PCS. Un constat, il manque de moyens structurels accordés aux projets sociaux...  Nous remarquons que plusieurs projets n'ont pu être menés faute de moyens humains, financiers ou de locaux (ex: Maison médicale, Epicerie sociale/solidaire).
En effet, quand on analyse le rapport financier, sur un total de 284 682€* la majorité de ce subside est dépensé en frais de personnel (personnel engagé par la Ville), en comparaison 7000€ aux Heures Heureuses et 4000€ au CPAS.
*(Détails : subvention PCS : 94 890€, part communale : 145 820€, prime APE :43 572€)
87,8% sont des charges de personnel, 4,83% de frais de fonctionnement et rétrocessions aux associations sont de 7,38%)

Nous constatons quelques points à améliorer :
- La problématique du logement est toujours présente sur notre commune. En effet, l'accessibilité au logement est toujours aussi difficile pour les plus précarisés des athoises et athois et parfois se rajoute à cela la discrimination envers des personnes allochtones.
Il manque toujours sur notre entité de logements à loyer accessible !
L'AIS (Agence Immobilière Sociale) a été créée en 2014, 450 dossiers y ont été traités en  2016, il y a beaucoup d'avantage pour les propriétaires à céder la gestion de leur immeuble à l'AIS. Mais force est de constater qu'elle manque de logements à proposer, faute de propriétaire.
Dans ce cadre, nous avons donc proposé au Bourgmestre de léguer les logements communaux en gestion à l'AIS, ceci permettrait de soulager le service logement de la Ville, de promouvoir l'AIS auprès des propriétaire, de reconnaitre la qualité de son travail (et de citer la ville en exemple) ainsi que d'avoir une répartition plus juste des logements sociaux sur l'entité. Malheureusement, notre Bourgmestre ne souhaite évidemment pas perdre la main mise qu'il exerce en détenant toujours la nomination des candidats pour les logements de la Ville...
- Autre point d'attention : le nombre de colis alimentaires distribués par Saint Vincent de Paul (via subside octroyé par la ville) explose pour l'année  2016, 200 familles ont reçu ces colis contre 90 en 2015....
- L'importance de maintenir l'opération Chaleur au cœur (repas accessibles aux SDF), alors qu'elle n'a pas été continuée comme cela avait été promis. (16 personnes touchées fin 2016)

En résumé, nous nous félicitons du travail de terrain effectué, mais nous pensons que la Ville pourrait s'impliquer d'avantage et prendre conscience de la précarité d'une partie de sa population ! Les conditions de vie sont de plus en plus difficiles, nous ne pouvons pas le nier et nous pensons qu'il est du devoir de la Commune que de soutenir les plus précarisés.

Par respect pour les travailleurs sociaux et leur travail de qualité, nous avons voté pour ce rapport d'activités.